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1re série définitive d'usage courant 1945
A la fin de l'année 1944, plusieurs séries de timbres d'usage courant cohabitent : Coq et Marianne d'Alger, Arc de triomphe, Marianne de Dulac et Iris. Aucune d'entre elles, cependant, n'est une création nouvelle de l'Imprimerie des Timbres-Poste. C'est pourquoi la Poste commande alors deux effigies de la République à Mazelin et à Gandon. Les projets présentés parallèlement par d'autres artistes sont refusés. Mazelin réalise deux dessins : une Marianne qualifiée de « champêtre à la mine décidée » par la revue Timbroscopie, et une imitation de la Cérès de 1849. Cette dernière est finalement retenue, mais elle sera très mai accueillie, à sa sortie, par la presse spécialisée. LÉcbo de la Timbrologie ira même jusqu'à qualifier le dessin d' « affreux » et à juger l'impression « floue, grossière et empâtée ». Pour les très petites valeurs, l'Administration retient le type Écu RF de Rivaud : la France, comme beaucoup de pays d'Europe, célèbre la victoire sur ses timbres q'usage courant. Les valeurs au type Ecu RF de Rivaud, communément appelé Chaînes brisées par les philatélistes, sont émises en février 1945. La Cérès de Mazelin, en revanche, est émise sur deux ans. Celle-ci correspond en effet aux catégories inférieures de tarifs postaux. Pour les tarifs les plus courants, c'est la Marianne de Gandon qui est choisie. Sa multiplication jusqu'en 1954 reléguera vite les Chaînes brisées et la Cérès de Mazelin dans l'oubli.
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