Il n'est plus possible de collectionner les timbres du monde entier. Il y en a beaucoup trop. Limitez vous à un pays (par exemple le vôtre), à une région ou à un département qui vous sont chers. Vous ferez alors le classement de vos timbres par ordre chronologique ou par genre. Et pourquoi pas vous consacrer à un type d'usage courant, comme la Semeuse, la sabine ou la Liberté, en analysant toutes ses facettes : dates, dates d'émissions, tirages divers, oblitérations... Mais si c'est le sujet du timbre qui vous intéresse, lancez vous alors dans une collection thématique. Les timbres vous offrent un nombre infini de thèmes. Pour choisir, laissez-vous surtout guider par votre goût. Existe-t-il meilleur sujet que celui que l'on aime, avec lequel on veut faire plus amples connaissance ? Évitez un thème trop vaste, et offrez-lui une présentation harmonieuse, équilibrée et personnelle
Ca y est, vous avez acheté un classeur, une pince et quelques timbres. Que
faire ? Pour le début, vous allez commencez à remplir votre album avec des
timbres que vous aurez trouvés chez les marchands ou directement à La Poste.
Vous les classerez par pays. Vous pouvez commencer par collectionner les timbres
du monde entier, ce qui très intéressant mais vous serez très vite submergés
et vous n'arriverez plus à tous les classer. C'est à ce moment là que vous
commencerez votre thématique. Commencez à les classer par pays ou par types.
(ex: timbres, 1er jour, documents postaux,...). Je vous conseille de vous
inscrire dans un club très tôt. Vous rencontrerez des mordus qui vous
guideront et aurait accès à un grand nombre d'informations.
Chacun consacre le temps et le budget qu'il désire à la philatélie. Mais savez-vous que l'on peut construire sa collection pour l'exposer selon les règles de la compétition ?
Aujourd'hui, c'est avant tout pour le plaisir que vous collectionnez. Votre démarche
trouve sa source dans l'amour du timbre dans la recherche et la découverte.
Vous en êtes au stade, disons, du plaisir personnel. Mais, un jour, peut-être
aurez envie de vous mesurer aux autres, d'exposer votre collection, de la
soumettre à l'avis d'un jury...
Pour concourir, il faut être membre d'une association affiliée à la FFAP
et s'inscrire au premier niveau (local), dans la catégorie de da collection
(philatélie traditionnelle, aérophilatélie, astrophilatélie, histoire
postale, philatélie thématique, maximaphilie, entiers postaux, philatélie
fiscale, philatélie de la jeunesse).
Vous aurez droit à un panneau d'affichage avec vitre protectrice contenant 12
feuilles d'album de 25 fois 30 cm : un cadre. Et votre collection recevra un
passeport philatélique établi par le président de votre association, où
seront notés les résultats obtenus. Le jury est composé de collectionneurs
compétents qui évalueront en points votre collection. après publication des résultats,
un juré entamera avec vous un dialogue critique de votre oeuvre. Et votre
collection que vous aurez améliorée à chaque exposition, franchira les étapes
nécessaires pour l'accession au top niveau : la compétition internationale qui
réunit les plus belles collections du monde.
Expo. | Expo. | Exposition | |
nationale | régionale | départementale/locale | |
OR | 90 | ||
Grand vermeil | 85 | 80 | |
Vermeil | 80* | 75 | |
Grand argent | 75 | 70* | 65 |
Argent | 70 | 65 | 60* |
Bronze argenté | 65 | 60 | 55 |
Bronze | 60 | 55 | 50 |
Diplôme | 50 | 45 | 40 |
*Niveau requis pour accéder au niveau de compétition supérieur
Il existe différents procédés d'impression. C'est le sujet du timbre qui en détermine
le choix. Taille-douce et héliogravure sont des gravures en creux. En
taille-douce, un artiste grave le dessin en creux et à l'envers sur un bloc
d'acier doux, le poinçon original, qui sera transféré sur le cylindre
d'impression de la machine.
En héliogravure, ce sont les vibrations d'une pointe de diamant actionnée par
des impulsions électriques qui grave en creux le dessin en une multitudes de
petites alvéoles, directement sur le cylindre d'impression ( un cylindre par
couleur).
Dans ces deux cas, ce sont les creux de différentes profondeurs (tailles ou alvéoles)
qui captent l'encre et impriment le dessin directement sur le papier, en réglant
l'intensité des couleurs.
Dans le cas de l'offset, la copie du dessin est réalisée sur des plaques métalliques
sans relief. On utilise l'antagonisme eau/corps gras (encre) pour délimiter les
surfaces non imprimantes. L'impression de fait en deux temps : le cylindre
porte-plaque reporte l'image sur un cylindre en caoutchouc qui la transfère sur
le papier.
Dans le procédé mixte offset/taille-douce, la difficulté réside dans le repérage
des deux impressions.
Imprimés sur du papier gommé, les timbres sont dentelés par les peignes d'une
machine à perforer. Les barres de phosphore sont imprimées en fin de
fabrication, avec une encre spéciale.
Note du webmaster : Les textes proviennent de la brochure
"Comment collectionner les timbres ?" de l' ADP